Manifestation le 16 novembre à Paris contre la politique libérale de Macron

Une mobilisation syndicale contre les ordonnances de la loi travail XXL aura lieu le jeudi 16 novembre. La manifestation part de République à 14h. Dans cet article les communiqués des syndicats qui appellent à cette manifestation.

  • 17h30 : Le cortège est terminé. Les flics ne se sont montré qu’une seule fois lors d’un pétage de banque. Pas d’arrestation à priori. À noter des embrouilles avec les journalistes qui filmaient de trop près...
  • 16h :La tête de la manifestation est entre Charonne et Voltaire. La place de la République est encore occupé par des manifestants. À l’avant il y a entre 500 et 1000 personnes qui tiennent la tête du cortège. Quelques vitres d’agence bancaires ont volé en éclats.

Ligne antirepression ouverte les 16 et 18 novembre : 07 53 13 43 05

Journée de mobilisation, de grève et manifestation dans l’unité

Appel unitaire Île-de-France : Solidaires, CGT, FO, FSU, UNEF, UNL

  • pour stopper les ordonnances de régression sociale et en obtenir le retrait,
  • pour mettre un coup d’arrêt à la politique antisociale du gouvernement
  • pour garantir le libre accès a l’enseignement supérieur et permettre une insertion professionnelle a la jeunesse.

Alors que le gouvernement entend faire ratifier les ordonnances sur le code du travail par le

Parlement, les premiers décrets d’application déjà parus ne font que renforcer la détermination des salariés, jeunes, retraités à contester la loi travail XXL qui va protéger les employeurs aux Prud’hommes en facilitant les licenciements abusifs, réduisant les missions des Comités d’Entreprises, supprimer les CHS-CT. En clair, faire régresser les droits des salariés

Ces ordonnances prolongent et aggravent la loi El Khomri dont nous continuons à demander l’abrogation. L’inversion de la hiérarchie des normes est poussée jusqu’au bout, ce n’est plus de norme du tout. L’individualisation complète du contrat de travail est une revendication patronale pour baisser le « coût du travail » et faciliter les licenciements au motif que cela faciliterait les embauches. Non seulement des économistes ont démontré que cela n’était pas exact, mais le MEDEF se refuse à tout engagement de création d’emplois. C’est bien le « coût du capital » qu’il faut réduire, qui entrave l’activité économique.

De nombreux signes montrent que les orientations et premières décisions du gouvernement rencontrent déjà l’hostilité d’une majorité de la population. Les routiers, les dockers ne s’y sont pas trompés en se mobilisant et obtenant déjà certains reculs dans la mise en œuvre des ordonnances.

Les salariés du public sont aussi concernés, au nom de l’équité il faudrait demain casser les statuts et aligner le public sur un privé précarisé, et le gouvernement persiste en annonçant de 120 000 suppressions d’emplois dans la fonction publique avec en prime le gel du point d’indice qui bloque les salaires.

La réforme de la ministre de l’enseignement supérieur Mme Vidal, va précariser de nombreux jeunes car ils se verront sélectionner dès la rentrée prochaine. Face à plus de 15 établissements dans une situation budgétaire particulièrement difficile selon la Cour des Comptes ce n’est pas la sélection qu’il faut instaurer pour faire fonctionner nos universités mais un réinvestissement budgétaire massif. Le Gouvernement a également annoncé sa volonté de contractualiser les relations entre les étudiant-es et les établissements universitaires plutôt que de s’interroger sur les causes d’échec dans l’Enseignement Supérieur. Ce sont donc encore une fois les jeunes qui sont pointé-es du doigt et stigmatisé.e .s par cette réforme.

Les étudiant-es, les salarié-es, les retraité-es, personne n’est épargné : baisse des APL, augmentation de la CSG de 1.7 %, suppression de 110 000 emplois aidés.

La sécurité sociale est également dans le viseur avec des réductions drastiques prévues dans le budget, des hausses de tarifs et des fermetures de lits à l’hôpital. La ministre annonçant que : « 30 % des dépenses de l’assurance-maladie ne sont pas pertinentes. » !!!

Aussi, nous invitons les salarié-es à se réunir, avec leurs syndicats, dans les entreprises, services et établissements décider des formes d’actions permettant de se faire entendre ! (assemblées générales, débrayages, grèves, actions diversifiées...) pour décider des suites à donner a cette journée de mobilisation interprofessionnelle et gagner sur les revendications.

Les organisations syndicales d’Île-de-France, CGT, Solidaires, FSU, FO, UNEF, UNL et FIDL revendiquent un code du travail protecteur pour tous les salariés, quelle que soit leur entreprise et la conquête de nouveaux droits.

Le 16 novembre tous-tes dans l’action et en manifestation à 14 h à République.


Grève et manifestation Journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne,

CGT - FO - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL

Journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations

Pour les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens CGT - FO - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL réunies le 24 octobre 2017, un constat s’impose, celui d’une politique libérale visant à accroître les inégalités au profit d’une minorité.

Qu’il s’agisse :

  • de nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, limitant des droits des salariés-es ;
  • des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle ;
  • de mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le marché du travail ;
  • de la remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur ;
  • de la modération salariale et de l’augmentation de la CSG ;
  • des atteintes au service public et à la protection sociale ;

Les organisations signataires s’adressent solennellement au gouvernement afin qu’il prenne en considération les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités-es.

Compte tenu de la gravité de la situation, elles décident de faire du 16 novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations.

Elles invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s’y associer.

Note

Retrouvez la liste des appels à cette manifestation sur Demosphère

Mots-clefs : grève | manifestation
Localisation : Paris 10e

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