Modèles, professeurs, et élèves demandent plus d’écoutes et ne veulent plus être invisibles.

Modèle d’art est un métier : ils-elles revendiquent :
" le droit d’exister en tant que professionnels ; en posant scéniquement, nous participons activement à l’apprentissage du regard et à la créativité dans les ateliers où nous travaillons.

Depuis l’interdiction du cornet, sorte de pourboire donné en fonction de la satisfaction éprouvée par les élèves, leur revenu est à la dérive.

En 2008, les modèles d’art mènent un bras de fer avec la Direction Des Affaires Culturelles de la ville de Paris ; les élus du Conseil de Paris ont déposé, plusieurs vœux pour que de réelles négociations soient entamées.

Nous sommes obligés de manifester face au mépris de notre direction pour nous faire entendre, car depuis 2008 nous obtenons au compte-gouttes quelques timides avancées.

Nous avons des collègues qui posent depuis plus de quinze ans pour les ateliers de la ville et qui n’ont même pas le droit à une carte de cantine.

Nous demandons de véritables améliorations d’embauche et de rémunération.

Venez nombreux nous soutenir, prenez vos crayons et votre carnet de croquis nous poserons pour vous.

Le collectif des modèles d’art de Paris".

Un conflit déjà ancien avec une mairie qui méprise toutes les précarités sous les ors de ses plafonds, de ses salons...

Selon un prof de dessin, seuls-es les modèles syndiqué-es ont manifesté, alors qu’ils-elles sont plus de 150.

Ça blackliste dur à la Mairie, ça va sûrement changer avec l’élection au poste de Maire de Paris d’une ancienne inspectrice du travail.

Peu de monde a répondu à l’appel, hormis des civils,des bleus et des appariteurs de la Ville, ce sont surtout les touristes qui ont fait les gros bataillons des soutiens et des photographes. Encore des photos qui vont faire le tour de la Terre sans passer par le service com de la Ville, Anastasie tes ciseaux sont en train de rouiller.