Très tôt dans la matinée, les CRS sont intervenus et ont expulsé les migrants. Retour à Pajol.
Ce matin après l’expulsion du lycée Jean Quarré la préfecture et Emmaüs laissent de nouveau une centaine de réfugiés à la rue. Un dispositif policier hors du commun a été mis en place pour une évacuation sous les feux de la rampe. Après plusieurs heures d’expulsion, le lycée est maintenant fermé et occupé par des vigiles. Tandis que des migrants dispersés aux quatre coins de la France (Ile-de-France au sens large, Nancy, Vichy...) dans des conditions déplorables, certains ont refusé de descendre des bus, d’autres ont déjà quitté leurs hébergements. Une centaine n’a pas eu de place et est de nouveau à la rue. Ils ont décidé avec des personnes solidaires de se rassembler devant l’hôtel de ville.
La Mairie a fait savoir que ce n’était pas son problème. Venez soutenir les migrant-es à la rue, devant l’hôtel de ville. Samedi, manifestation à 15 h place des Fêtes.
Communiqué des migrants à la rue :
- « La mairie a dit qu’elle allait nous reloger mais c’est un mensonge, certains ont été pris mais d’autres réfugiés laisser à la rue. On a besoin d’une logement et de papiers. Nous sommes ici [devant la Mairie] pour qu’elle trouve une solution à notre situation aujourd’hui. »
- « Notre priorité c’est d’avoir un abri. ce matin, certains avaient des rendez-vous et d’autres avaient des démarches à faire, quand nous sommes revenus, on nous a dit qu’il n’y avait plus de places. Ils ont évacué les autres du lycée et nous, nous sommes toujours dehors. La Mairie de Paris nous a menti et n’a pas tenu sa promesse »