Le piège de la répression antiterroriste

Analyse sur la répression antiterroriste de Zones subversives, journal en ligne libertaire de Montpellier à l’aide du livre La Terrorisation démocratique de Claude Guillon.

Après le temps de l’émotion vient celui de la réflexion. Des procédures antiterroristes réduisent les libertés. Tous les partis, de droite comme de gauche, soutiennent cette politique répressive au service de l’ordre établi.

« Je suis policier » : ce slogan débile exprime bien le vide d’une époque. Après le massacre commis dans les locaux du journal Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, le rouleau compresseur médiatique et politique s’est mis en marche. « Nous sommes en guerre contre le terrorisme et la barbarie », a même déclaré le Premier ministre.

En surfant habillement sur l’émotion, le gouvernement et le Parti socialiste ont appelé à des rassemblements et à des manifestations. La gauche mobilise sa base électorale, la petite bourgeoisie, pour imposer de nouvelles mesures antiterroristes. La sidération et l’émotion ont pour but de masquer habilement la manœuvre politicienne. Au cours de cette grotesque mascarade, des manifestants ont même fait applaudir les forces de l’ordre censées nous protéger du danger terroriste.

Mais après l’émotion doit aussi venir le temps de la réflexion pour comprendre ce phénomène de l’antiterrorisme qui permet de réduire les libertés individuelles et de renforcer la répression des mouvements sociaux. Au-delà de l’émotion actuelle, de l’éternel « plus jamais ça », de l’indignation sécuritaire, il semble important d’analyser cette logique politique de la répression au nom du terrorisme.Les partis de gauche comme de droite, dans une Union sacrée permanente, ne cessent de défendre cette répression anti-terroriste.

la suite à lire sur Zones subversives

À lire également...