Le Camping autogéré de la manif de Flamanville 30 Sept. au 3 Oct.

Le CAN-Ouest (can-ouest.org), le collectif d’organisation de la manif du 1er octobre, a donné l’opportunité à d’autres collectifs, dont la grange de Montabot, de s’occuper d’un camping à la sauce autogérée, et le faire exister en parallèle de leur évènement. On a aussi envie de porter des discussions, d’intensifier des rencontres au-delà d’une grande marche, de faire rejaillir une lutte de terrain contre l’EPR et le nucléaire dans le cotentin.Même si on a hâte de déambuler au travers de la grosse manifestation, on a plus de curiosité que de marcher le long des grilles du chantier.
D’autres ballades sont à prévoir, sortez couverts et équipés…contre la pluie manchoise.
On a commencé à défricher un programme qui reste modulable et
qui peut se compléter.

** Du 28 septembre au 3 octobre 2016 **

Affiche
Situation géographique
Programme

Après Valognes, on n’a guère eu l’occasion de se retrouver sur un grand rassemblement antinucléaire dans le cotentin. Alors que des menaces réelles planent sur la Zad et que le commencement des travaux s’annonce sur Bure, la manif du 1 octobre est un rendez vous fort et symbolique à ne pas manquer. Nous voyons ce moment comme l’occasion d’ouvrir un autre front et de multiplier les attaques envers des gouvernements obstinés à défendre l’économie capitaliste contre la volonté des populations. Comme on sera au plus près du chantier du réacteur EPR, l’envie ressort de rebondir sur cette manif pour se retrouver et se doter d’ambitions plus offensives et internationales dans les temps à venir.
D’ici deux ou trois ans, le chantier sera bien loin d’être fini. Et ce n’est pas parce que la construction de l’EPR est déjà pas mal avancée, qu’il est trop tard pour le bousculer et le mettre à mal. Il reste toujours deux réacteurs en fonctionnement à faire arrêter… définitivement. ..et des trains déraillent et un centre de retraitement de déchets nucléaire, et des camions, et un arsenal militaire et…)
Contrairement aux luttes antinucléaires des années 70-80 (opposition à la construction des centrales ), L’EPR ne se situe pas sur un nouveau site mais déjà sur le site existant de Flamanville, ce qui modifie forcément les possibilités d’interférence sur un tel chantier.

Le contexte militaro-policier actuel et l’état d’urgence prolongé forcent à se mettre à table pour voir quelles formes de rassemblements sont encore possibles, quelles formes d’opposition on doit inventer ou réinventer . Partir ainsi sur la perspective de faire un camp d’ampleur massive, dans les deux ans à venir, implique de se familiariser avec le terrain, de se revoir à nouveau, et que ca résonne outre manche.

Lire la suite sur : https://antitht.noblogs.org/2304

À lire également...