Alliance, le syndicat influent et très réac (euphémisme) de la police nationale ne loupe jamais une bonne occasion de communiquer. « Diffamation », le mot est repris tel quel de leur communiqué par le Parisien.
« La police assassine, la justice acquitte, l’ordre règne... » Quatre-vingt-dix affiches diffamatoires ont récemment été placardées dans les rues d’Ivry-sur-Seine. Textes et dessins en noir et blanc recouvraient ainsi les murs, poteaux, et panneaux municipaux depuis le 29 mars. Ils figurent également sur un site web. À l’origine de cette large diffusion, un « collectif de familles de victimes qui dénoncent les violences et bavures » policières.
Le syndicat Alliance « s’étonne que les autorités n’aient pas fait diligence pour empêcher ces affichages publics et virtuels ». Le collectif entend clamer sa colère samedi après-midi à Paris. Alliance « déplore que le Préfet de police ait autorisé ce rassemblement lancé via Internet ».
Voilà l’objet du litige :
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