INGOUVERNABLES !

Pendant que les pantins préparent les élections, la rage du peuple s’exprime dans la rue.

Une bande de guignols assoiffés de pouvoir mènent une course frénétique sur la route de la présidentielle. Ce serait à mourir de rire si ce n’était si pathétique...
Une bande d’irréductibles courant après une démocratie défunte (si tant soit peu qu’elle ait un jour existé...), scandant les mêmes mots, répétant les mêmes refrains, tentant de galvaniser un auditoire lassé de leurs mensonges, de leurs verbiages nauséabonds, de leurs grimaces.
Une bande de délinquants et délinquantes en col blanc (les pires), électrisé(e)s par l’idée de gouverner, nourris par leurs certitudes, affamé(e)s par l’envie de trôner a l’Élysée, de siéger au sommet de l’État, là où l’on entend plus le cri du peuple.
Une bande de possédé(e)s qui n’ont qu’une seule date sur leur agenda : 2017. L’élection suprême, ou les esclaves choisissent leur maître.

Mais de maître, on ne veut plus !

À Paris comme ailleurs, des milliers de manifestantes et de manifestants ont exprimés leur colère avec un cortège de tête conséquent, un cortège de tête qui donne un sens a l’action. Il a la rage, la détermination, la luminosité de la révolte. La rébellion, elle coule dans leurs veines, pure, explosive, grandiose. Les chaînes sont rompues, la Liberté exerce son plein droit.

De maître on ne veut plus !

La rue est prise, la rue s’enflamme, la rue résiste. Les pavés sont des cris d’espoir, les tags qui embellissent la ville sont des sourires sur le futur, la destruction ciblée des symboles du capital est un clin d’œil a l’avenir.
Les médias s’en emparent toujours aussi médiocrement, le gouvernement accuse toujours aussi lâchement. Il se pensent solides comme le roc, mais leur socle est d’argile. Le peuple a bien plus de force et quand il décide de détruire ce socle.

Ingouvernables !
Un mot qui frappe comme une gifle les tenants du système. Un mot qui remue les espérances de chacun, qui façonne le devenir.
La société est a réinventer car l’actuelle a atteint ses limites. Ce n’est pas quelques pantins au pouvoir qui seront capables d’assez d’imagination pour la construire mais la participation de tout un peuple.
On peut d’ailleurs constater depuis quelques mois, l’envie de se prendre en main d’une partie du peuple. On discute sur le pavé, on se réunit ici et là, on se rencontre, on crée des débats, on envisage un nouvel avenir, on prépare les luttes, on coordonne les résistances. Tout un mouvement constitué de personnes qui auparavant, n’auraient pas fait la démarche de se rencontrer, de lutter ensemble. Cela est porteur d’un espoir non négligeable. Et ce qui s’est construit, ce qui s’est espéré, peut être le début d’un réel changement. Bien sur, ce n’est pas une majorité... Mais qu’en est-il des autres ? En dehors de quelques fanatiques de tel ou tel parti, de tel ou telle personnalité politique, en dehors des irréductibles voués au monde capitaliste, un grand nombre commence à se rendre compte de la nuisibilité du système. Ce système construit sur le profit, qui vacille de plus en plus car l’exploitation de l’Homme et de la nature ne peut être éternelle. Beaucoup commencent à le comprendre (enfin !!!) et celles et ceux-là peuvent un jour prochain rejoindre un mouvement qui combat ce système, peuvent écouter un autre discours, peuvent prendre part a la révolte.
Et...

Faire tomber le capitalisme !

Système pervers, dont les failles grandissantes amènent l’humain et la planète à sa perte.
Pourtant les médias, l’abrutissement électoral, le conditionnement savamment orchestré du pouvoir sur le peuple a construit une sorte de fatalisme comme un virus qui s’est répandu parmi la population. En effet, on entend souvent : « c’est comme ça » , « on peut pas faire autrement » : La résignation !
Or, depuis quelques mois, la résignation en a pris un coup... On se relève, on prend des initiatives sans qu’une instance syndicale ou politique dicte ses directives.

Pourquoi ne pas commencer à construire « à côté ». Dans les quartiers, dans les campagnes, multiplier les lieux d’échanges, de consommation solidaire etc. Sans pour autant abandonner l’offensive (grèves, occupations blocages...)
Être ingouvernable !

Et...
Sortir du modèle électoral !

Une grande partie du peuple ressent un dégoût du jeu politicien. La confiance est rompue. Beaucoup de femmes et d’hommes, de tous secteur, ne croient plus au « sauveur » que jusqu’alors elles et ils croyaient élire.
L’échéance électorale ne fait plus rêver grand monde... Pourquoi toutes et tout les déçu(e)s, les
écœuré(e)s n’oseraient-ils pas dire non ! Refuser le bulletin et l’urne ! Refuser de se faire manœuvrer pour un prochain quinquennat ! Refuser cette mascarade qui mène à la ruine de la Liberté ! Ne plus participer à ce jeu de guignols ! Décider que la présidentielle de 2017 ne les concerne pas !
Et...

Être ingouvernable !

Note

2017 n’aura pas lieu

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