Femmes en luttes à Paris 8. « La grève, un beau cadeau pour mes 60 ans ! »

Cet entretien a eu lieu avec trois femmes membres du Collectif des Bas Salaires, qui s’est créé en janvier 2015 à l’université de Paris 8 (Saint-Denis), et qui a lancé, pendant plus de deux mois, une grève qui s’est soldée par une victoire concernant certaines revendications : les grévistes réclamaient une augmentation de 98 euros net, et ont obtenu 70 euros brut. Elles ont aussi obtenu une stricte égalité salariale, pour les titulaires et les contractuelles, contrairement au premier principe de distribution des primes. Mais pour Betty, Stavroula et Muriel, les luttes, pas plus que l’existence du Collectif, ne se terminent pas avec la grève des bas salaires. Elles nous expliquent leurs parcours personnels et professionnels, leurs expériences de la grève, et pourquoi elles sont déterminées à poursuivre le combat.

Ce témoignage est dédié à Soraya, une de leurs collègues du Collectif des Bas Salaires, qui a subi une opération et est en convalescence pour de longs mois, qui est, dit Betty, « dans notre cœur et le cœur des étudiants solidaires du mouvement. » Selon les propres mots de Muriel « C’était la contractuelle du mouvement, et les 70 euros, on les a gagnés pour elle. »

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Pour se souvenir du contexte : Paris 8 : Meeting contre les bas salaires et la précarité et appel vidéo
Mais la lutte à Paris 8 ne s’arrête pas là : Lettre ouverte à la présidente de l’université Paris 8 : ni sécuritaire ni austérité...

Mots-clefs : université | précaires
Localisation : Saint-Denis

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