Evry : Rencontre-débat « Mais que fait la police ? »

Rencontre-débat organisé par le Comité de Mobilisation de l’Université d’Evry, ouvert à toutes et tous.

La direction de l’Université censure l’évènement prétextant « des raisons de sécurité ». L’accès à la fac sera interdit pour toute personne affiliée au « Comité de mobilisation » apprend-on dans Le Parisien http://www.leparisien.fr/evry-91000/l-universite-d-evry-interdit-un-debat-sur-les-violences-policieres-14-10-2016-6209514.php

Vous êtes toutes et tous convié.es à une Rencontre-Débat à l’Université d’Evry au cours duquel nous échangerons témoignages, analyses et points de vue sur le thème de la violence employée par une institution policière au service de l’État.

Yasser Louati, militant contre l’islamophobie, Mathieu Rigouste, sociologue, et des militant.es autonomes seront présents pour apporter leur expérience à l’assemblée. Chacun.e pourra participer à ce débat qui concernera l’ensemble des individus présents, que vous soyez étudiant.e, professeur.e, membre du personnel, ou même extérieur.e à l’université.

Cette Rencontre-Débat aura lieu lundi 17 octobre, dans l’amphi A102, Bâtiment Premiers Cycles, de 12:00 à 15:00.
(à l’Université d’Evry, 23 boulevard Mitterrand, RER D Evry-Courcouronnes)

Une Cantine Solidaire aura lieu dès 11:00 dans le hall du bâtiment, afin de pouvoir financer les prochains événements, ce débat émanant du Comité de Mobilisation de l’Université d’Evry, né à l’occasion du mouvement social contre la Loi Travail. Ce Comité trouve aujourd’hui son prolongement dans l’organisation d’événements permettant de se réapproprier le politique au sein de l’Université.

En tant que force armée, la police répond à un certain nombre d’intérêts et d’ordres. Si nous considérons L’État comme une institution neutre de représentation du peuple, alors les violences policières nous semblent incompréhensibles, elles ne peuvent être que des bavures de policiers en tant qu’individus. Si au contraire nous considérons l’État comme une institution au service d’une classe et d’intérêts économiques privilégiés, alors ces violences policières ne sont plus étonnantes, elles deviennent l’expression de ces intérêts. L’État, qu’il soit raciste, sexiste ou au service d’une classe dominante, se reflète alors explicitement dans les agissements de sa force armée, à savoir l’institution policière.

Mots-clefs : police
Localisation : Évry

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