[Radio] Et l’anarchisme devint espagnol (1868-1910)

| Sortir du capitalisme

Une histoire de l’anarchisme, du communisme libertaire et des luttes des classes populaires d’Espagne, autour de Les chemins du communisme libertaire en Espagne (1868-1937). Et l’anarchisme devint espagnol (1868-1910) (éditions Divergences, 2017) – avec l’auteure, Myrtille des Giménologues. On retrouvera davantage d’éléments d’histoire de l’anarchisme, du communisme libertaire et des luttes des classes populaires d’Espagne dans Et l’anarchisme devint espagnol (éditions Divergences, 2017).

Et l’anarchisme devint espagnol (1868-1910) – avec Myrtille des Giménologues
Une histoire des résistances populaires (grèves, émeutes, sabotages, insurrections, rétorsions) au capitalisme naissant et à la violence de l’État (la Guardia civil, ses meurtres et ses tortures) et des classes dominantes en Espagne au 19e siècle, avec une mention de la grève générale de 1855, de la répression républicaine du soulèvement d’Alcoy de 1873 et de la clandestinité de 1874-1881, étapes d’une véritable guerre des classes entre une partie anti-capitaliste, anti-étatiste, anti-politique et anti-cléricale des classes populaires et des classes dominantes (monarchie, grands propriétaires, Église, armée, patrons) se refusant à toute réforme.

Une histoire également de la rencontre d’une partie des classes populaires d’Espagne avec l’anarchisme (artisans ou ouvriers catalans allant progressivement vers un syndicalisme anarchiste, ouvriers agricoles d’Andalousie s’organisant comme groupes d’affinités clandestins « intransigeants »), de la fondation de la FRE (Fédération régionale espagnole, section de l’Internationale anti-autoritaire) et de la « propagande par le fait » comme réponse à la violence de l’État et des classes dominantes.

Une histoire, en outre, de l’Internationale anti-autoritaire (scission de l’Internationale de 1872), de l’élaboration du communisme libertaire (« de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins », sans répartition « collectiviste » des produits de l’activité productive en fonction du temps de travail) comme projet révolutionnaire par des exilés de la Commune de Paris (Reclus, Kropotkine) et d’autres (Malatesta, Cafiero, etc.) et de l’adoption progressive de ce projet au sein des fédérations anarchistes du monde entier.

Une histoire, enfin, des luttes de quartiers de Barcelone, de la répression de l’anarchisme au cours des années 1890-1900, du soulèvement populaire de Barcelone de 1909 (et sa répression féroce) et enfin de la fondation de la CNT (centrale syndicale « anarchiste ») en 1910.

Note

On retrouvera davantage d’éléments d’histoire de l’anarchisme, du communisme libertaire et des luttes des classes populaires d’Espagne dans Et l’anarchisme devint espagnol (éditions Divergences, 2017).

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