Eiffage prépare le meilleur des mondes pour Grenoble

L’enjeu de la réorganisation des villes en espaces cybernétiques se ressent particulièrement à Grenoble. C’est au 3e groupe de BTP français et 4e européen, spécialiste de la construction de prisons (Roanne, Corbas, Nancy, Béziers), que la Métropole® grenobloise a demandé de repenser la ville. Le journal Le Postillon a mené l’enquête sur cette grosse manne durable qui permettra le contrôle total des déplacements.

Cela fait plusieurs années qu’Eiffage « imagine la ville durable à l’horizon 2030 » [1]. Depuis 2007, l’entreprise a monté un « laboratoire de prospective en développement urbain durable intitulé Phosphore ». Ce laboratoire avait besoin de « terrains de jeu virtuels » ou de « bac à sable », selon les propres mots d’Eiffage, c’est-à-dire des vraies villes avec des vrais habitants. Les programmes Phosphore 1 et 2 ont été élaborés sur le petit quartier d’Arenc à Marseille, Phosphore 3 a eu pour théâtre deux cents hectares à Strasbourg. Depuis 2011, Phosphore 4 a travaillé sur l’agglomération grenobloise, un territoire autrement plus grand : « 31 000 hectares et plus de 400 000 habitants. Avec ce nouveau terrain de jeu virtuel, les défis et champs d’analyse de Phosphore 4 ont, une nouvelle fois, été largement renouvelés ». (…)

Pour Eiffage, travailler avec un groupe comme La Métro est également un gros avantage, qui s’évalue pour cette fois-ci à 286 000 euros payés par la communauté de communes (voir encart). à ce prix-là, Valérie David, directrice du développement durable chez Eiffage, s’extasie : « On a travaillé avec un esprit d’enfant, candide. (…) Trente-cinq professionnels tous différents, tous motivés ont travaillé pendant dix-huit mois, et ont laissé libre cours à leurs idées ». Avant d’assurer, sans rire : « l’objectif de ce laboratoire n’est pas mercantile ». Pour Phosphore 4, la boîte s’est donc associée avec des entreprises aussi désintéressées qu’elle : Poma, leader du transport par câble et Dassault Systèmes, qui s’est occupé de réaliser les maquettes.

La suite de cet article est à lire sur le site du Postillon.

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