Des précaires suent (sur) le toit, mais des bleus, il y en a dans les coffres du patronat….

Quelques images de l’occupation du chantier de Bouygues (la philharmonie) qui passe de la construction de prison, de CRA et D’EPR-gruyère (béton de mauvaise qualité) à la Kulture, par les intermittents-tes, précaires, intérimaires, postiers-ières, cheminots-tes ? avec ou sans papiers.

Images prises de 13h à 19h, des soutiens qui malgré la grève feront résonner les Tambours de La Villette en frappant, en mesure, sur les murs du chantier.

La responsable du dispositif policier interdira que de l’eau et de la nourriture soient apportées aux mutin-nes de la Belle Étoile, mais un baudrier salvateur, par une face non protégée apportera tout cela à la barbe des CRS qui la cherchent encore, durant la trêve hivernale, c’est au nom de la MISE EN DANGER DE LA VIE D’AUTRUI QUE LES SQUATTS SONT EXPULSÉS, la logique policière… Laisse tomber une Valls, et pendant ce temps là, les et la CRS, bien abrité-es dans un souterrain seront ravitaillé-es en EAU par une blonde incandescente au chemisier fleuri...

Vers 18h00, les soutiens se masseront aux différentes sorties du chantier, solidement gardées, 30 cars de CRS + 10 fourgons de GM et un car dédié aux interpellations pour empêcher la mise en garde à vue des occupant-es du toit, qui seront accompagné-es par un fort cordon de gendarmes mobiles, jusqu’à la Halle de La Villette, lieu de l’assemblée générale.

Comme le dit François Trans (Hollande), dans son petit livre orange, écrit avec 4 sinistres acolytes transcourants du PS dans le bréviaire qu’il applique aujourd’hui « La gauche bouge », il faut que « les pauvres renoncent à leurs privilèges », c’est par lucidité économique que la Gauche (le PS) a autorisé les fermetures d’usine et les licenciements en 1983, ce qui se traduit aujourd’hui par la transposition dans la loi d’un accord scélérat minoritaire, l’ANI par un sinistre du travail qui sent le sapin.

Sans convergence, blocage et sabotage, LE PIRE EST À VENIR.

Mais ceux et celles qui en parlent le mieux, ce sont les intéressé-es sur le site de la CIP-IDF.

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