Vendredi 11 juillet, 11 heures environ : « Bonjour nous faisons partie d’un collectif d’usagers en colère contre les pratiques de la hiérarchie de la Poste » ont dit les "chargés de mission" qui se sont présentés dans le grand bureau au 39, boulevard Barbès.

Le responsable du bureau avait accepté de nous rencontrer, mais il était très vexé que nous ayons préalablement distribué nos tracts aux agents et aux usagers présents dans son bureau, sans demander sa permission. « C’est interdit et vous faites peur aux clients… » Nous avons essayé d’argumenter mais il était trop excité pour écouter. Il a fallu donc l’écouter, lui, et c’est seulement après que nous avons pu exposer les raisons de notre mécontentement. Au fur et à mesure de nos explications, il se décrispait, disait comprendre nos motivations – il recevait régulièrement les syndicats de son bureau – et au bout du compte il a accepté de faire remonter à sa hiérarchie les raisons de notre visite. Nous avons par la suite continué à informer les nombreux usagers et passants présents à ce moment-là sur le boulevard.

Le jour suivant, le 12, un peu avant midi, un autre groupe d’usagers est intervenu au bureau du 8, rue de Dunkerque, juste à coté de la gare du Nord, qui samedi ferme à 13 heures. Distribution de tracts suivie d’une demande de rencontre avec le chef de bureau, qui évidemment n’était pas présent. Une dame nous dit d’emblée être parfaitement d’accord avec nous et propose à un collègue plus gradé de recevoir notre plainte. Aussitôt dit, aussitôt fait : il comprend parfaitement les raisons de notre colère et promet de les faire remonter à son chef. On nous conseille de nous adresser à la direction, rue Jean-Jacques Rousseau, mais quand nous y sommes allés, les chefs en question étaient déjà tous partis. Nous continuerons de toute façon nos actions et arriverons à les rencontrer un jour ou l’autre.