Centre Hospitalier Emile Roux : la grève continue !

En grève depuis le 27 septembre , dans le Val-de-Marne, les hospitalièr·es ne désarment pas d’autant que la manif du 7 octobre a galvanisé les grévistes malgré une forte présence de l’appareil répressif d’État [1].

Le piquet de grève aux admissions est ininterrompu et est devenu le lieu central de la grève : lorsque la direction a des propositions ou informations à faire parvenir, c’est devant le pavillon Duvelle qu’elle le fait comme mercredi 12 pour annoncer qu’elle cédait sur une revendication annexe (projet d’ouverture de la crèche le WE : la satisfaction de cette vieille revendication est l’aveu que la direction mène une vie impossible à ses agent·es).

Ce jeudi 13 octobre une soixantaine de grévistes ont diffusé une lettre ouverte [2] aux habitant·es sur un parcours allant du Centre Hospitalier jusqu’à la mairie. Pendant ce temps là les grévistes du Centre Hospitalier Albert Chenevier bloquaient les admissions et le service d’ondotologie ; les grévistes du service des urgences de Rennes dépassaient les 120 jours de grève ; 3 nouvelles tentatives de suicides d’infirmièr·es à Toulouse... Vendredi 14, le pyromane multi-récidiviste Martin Hirsch convoquait tout·es les président·es et secrétaires des [CHSCT|Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail] locaux pour faire le bilan de la nouvelle Organisation du Temps de Travail, Sud Santé boycotte !

Prochaine AG lundi 17 octobre à 14h (pavillon Duvelle)

(Re)lire Hôpital Paul Brousse (94) : les drôles de questions de la direction à ses agent·es

Note

La grève nationale intersyndicale (FO-CGT-SUD) bien tardive du 8 novembre reprend dans son préavis daté du 3 octobre au moins l’esprit si ce n’est le texte des revendication des grévistes du groupe hospitalier Henri Mondor, notamment :

(...)

  • arrêt des fermetures de lit et des suppressions de postes
    (...)
  • l’octroi des moyens budgétaires pour permettre aux établissements sanitaires et médicaux-sociaux d’assurer leurs missions de service public, d’investir, d’embaucher et titulariser nos collègues contractuels
    (...)

Notes

[1notamment 7 Iribis (fourgons) de gardes mobiles (!) bloquant l’entrée du Centre Hospitalier Henri Mondor, pour un peu plus de 300 manifestant·es

[2Voir notamment la lettre ouverte diffusée par Sud Santé en septembre

Mots-clefs : grève | hôpital
Localisation : Limeil-Brévannes

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