#Blocus dans les lycées pour Théo & contre les violences d’État - Jeudi 23 Février

Appel à bloquer les lycées jeudi 23 février contre les violences d’État (policières, conditions d’études & mascarade présidentielle) et à organiser des assemblées sur nos lieux d’études pour diffuser la révolte.

14h54 : C’est complètement fini. A noter que cinq des personnes arrêtées par les flics ont passé un moment sur la place pour être interrogées, et sont maintenant retenues dans l’unique camionnette restante, stationnant en plein milieu de la place

Le reste du suivi dans le corps de l’article


14h22 : Les bacqueux serrent à tout va parmi les derniers manifestants, il y aurait d’après les journalistes entre 20 et 25 arrestations
14h11 : Les dernier manifestants sont tassés dans un petit coin de la place, les flics ont encore arrêté des gens.
14h00 : Les flics commencent à ratisser dans le quartier, il y a au moins 3 arrestations
13h48 : Les flics continuent à gazer la place, bien qu’il n’y ait plus grand monde
12h35 : La nasse a été vidée, a priori pas d’arrestations. La manifestation commence à se disperser

12h34 : Des manifestants seraient apparemment nassés rue du pensionnat
12h17 : La manifestation revient tranquillement sur la place de la nation
11h59 : Plusieurs milliers de manifestants ont réussi à s’extraire de la place par la rue Fabre d’Églantine, et se trouvent maintenant avenue de Saint-Mandé
11h52 : La police noie consciencieusement de lacrymos la place de la nation, et ferait apparemment également usage de LBD.
11h41 : La police a fait refluer tout le monde sur la place. Le traditionnel hélico mouchard a fait son apparition

11h38 : Les lycéens, toujours bloqués, tentent avec détermination de forcer le passage avenue Philippe Auguste. La Police effectue des contre-charges, une bonne partie des manifestants, très en colère, réplique avec les moyens du bord.
11h30 : Il y a maintenant entre 1000 et 2000 manifestants, une tentative de sortie de la place par l’avenue Philippe Auguste a échoué.
11h17 : La manifestation lycéenne est toujours à Nation, il y a pas mal de monde (500 ou 600 personnes), une trentaine de fourgons de flics barrent les accès au centre de Paris. Ambiance tranquille

  • 10h45 : BFM parle d’une vingtaine d’établissements bloqués, forte présence policière à Nation. Certains blocages ont été empêchés par les flics tôt ce matin comme au lycée Hélène Boucher (XXe).
  • D’après Le Parisien, « Le lycée Claude Bernard (XVIe), Le lycée Voltaire (XIe), Le lycée Claude Monet (XIIIe), sont notamment bloqués. Dans le Xe, le lycée Colbert est également bloqué ».
  • Lycée Bergson (19e) bloqué également, avec des civils qui prennent des photos et matent les caméras de vidéos surveillance
  • Lycée Mozart (Blanc-Mesnil) bloqué depuis ce matin
  • Lycée René-Auffray (Clichy) bloqué, de nombreux CRS dans la ville.

#Blocus dans les lycées pour Théo & contre les violences d’État - jeudi 23 février.

Le climat qui règne en France est de plus en plus inquiétant. Une grande mobilisation de la jeunesse est plus que nécessaire pour contrer le climat sécuritaire et raciste.

  • Nous demandons justice pour Zyed, Bouna, Adama & tant d’autres victimes de la police. Les lycéens sont nombreux à subir des contrôles aux faciès, c’est-à-dire racistes car se basant sur la couleur de peau. Lors de ces contrôles, c’est bien souvent des insultes gratuites et des coups si quelqu’un ose signifier ces ’droits’.
  • Les conditions d’études sont de plus en plus mauvaises. Les classes sont surchargées et les facultés renforcent les dispositifs de sélection. On pourrait aussi souligner l’ennui qui règne dans nos cours car les programmes sont si long qu’il n’y a plus de place au débat. Nos lieux d’études se transforment petit à petit dans des lieux où l’on vient consommer du savoir.
  • Les élections présidentielles tournent à la mascarade. D’un côté un candidat comme Macron n’a pas de programme, les autres sont plus ou moins tous mouillés dans des affaires de corruption ou des arnaques pour se faire du biff sur notre dos, mais on pourrait aussi parler des guerres de chapelle à gauche.

L’ensemble des candidats passent leur temps à discuter de sécurité en proposant de limiter nos libertés, renouer un pseudo dialogue avec la police quand cette dernière tue et que l’institution toute entière couvre les meurtriers ou encore de mesure libérale pour nous faire travailler toujours plus alors que nos vies sont déjà parsemées d’une précarité profonde.

Ces raisons ne sont que les plus visibles. Nous pourrions allonger la liste, faire des propositions plus concrètres en terme de revendications, mais nous pensons que c’est aux acteurs des luttes, c’est-à-dire VOUS de bloquer vos établissements pour libérer du temps, démontrer en prennant la rue le temps d’une manifestation que nous pouvons faire force ensemble et se réunir dans des assemblées par établissement ou en coordination pour penser un autre monde dès maintenant !

Rendez-vous à 11h à Nation pour une manifestation contre les violences d’État. Les lycées où les blocages ne fonctionnent pas peuvent converger devant Bergson de préférence.

BLOCUS JEUDI 23 FEVRIER ! Embrayons le début d’une lutte prolongée !

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