Une première assemblée générale s’est réunie le 20 novembre réunissant 80 personnes.
AG appelée par les différentes organisations avec leurs lignes propres. Grosso modo : NPA sur le budget et la répression, CNT sur les crimes policiers dans les quartiers, comité anti-impérialiste sur les crimes policiers, la répression et les prisonniers politiques, le GSI sur « de l’argent pour les facs pas pour les flics et l’armée », Solidaire, ligne centriste. L’AG n’a pas abouti à une unité (désaccords, quelques animosités, mauvais fonctionnement de l’AG pour trancher) ce qui a affaibli l’appel à la prochaine AG. Le travail des commissions (tract, affiche) a mal fonctionné et l’information n’a pas été suffisante pour appeler à la prochaine AG.
Le 27 Novembre s’est réunie la deuxième AG avec un effort de chaque groupe pour l’unité. Un point fonctionnement de l’AG a été fait. Un point infos. Puis un débat sur une plateforme de lutte commune. Elle a été discuté et voté (elle sera surement amendée à la prochaine AG). Un groupe a été chargé de la mettre en forme, des commissions tract et affiche ont également été constitué.
Pour conclure notre AG souffrait d’une grosse division qui a été en partie surmontée (le NPA n’ayant pas participé au débat sur la plateforme car s’est rendu en manif prof). Notre AG est encore à un stade de grand comité de mobilisation. Nous appelons à un banquet mercredi 3 à 12h30 Bat D, Au rassemblement à 18H30 Jeudi à Saint Michel et à une prochaine AG le mardi 09/12.
Plateforme de lutte adoptée par l’assemblée générale étudiante du jeudi 27 novembre à Nanterre Université :
L’assemblée générale réunie le 27/11/2014 à Nanterre soutient la lutte contre la répression et les crimes policiers en cours à Toulouse le Mirail, dans les ZAD (Notre Dame des Landes, Testet), mais aussi dans les quartiers populaires, de la région parisienne jusqu’à Ferguson (États-Unis).
Nous rejoignons l’ensemble des luttes sociales en cours contre la répression policière mais aussi contre l’austérité et la privatisation.
Pour la justice nous exigeons :
- La condamnation des policiers coupables de crimes contre des manifestants ou des jeunes de quartiers populaires ( De Zyed B. et Bouna T. tués en 2005 jusqu’à Rémi F. tué le 26 octobre 2014 sur la ZAD du Testet)
- La relaxe immédiate de tous les inculpés lors de manifestations progressistes et autres révoltes de la jeunesse de Villiers le Bel (frères Kamara), à Trappes, Notre Dame des Landes, Testet et lors des manifestations pour Gaza.
- La libération des prisonniers politiques comme Georges Ibrahim Abdallah enfermé depuis 30 ans en France et libérable depuis 15 ans.
- L’arrêt du racisme d’État et des persécutions/stigmatisations contre les Roms (expulsion et destruction des habitations) et à l’égard des populations issues de l’immigration (mesures islamophobes, contrôles au faciès).
Par bon sens nous demandons :
- Le désarmement des flash-ball, grenades, taser et armes à feu pour les CRS et garde mobile, et le désarmement des taser et flash ball à toutes les unités. Assez de mutilés et d’assassinés !
- Stop aux politiques sécuritaires dans les facs, (interdictions d’afficher, emploi de vigiles privés et fermeture des lieux de rassemblements).
A Nanterre nous exigeons :
- Que les moyens énormes alloués à cette répression soient réorientés vers les conditions d’études et d’emplois (salaires menacés, non renouvellement de postes, emplois de titulaires et non de vacataires précaires)
- Que les moyens alloués pour le projet de « Grands Paris » servent aux populations locales (en terme d’enseignement, d’emploi et de soin) et à la sauvegarde des services publics et non à expulser plus loin la misère en détruisant les HLM et en privatisant les espaces sociaux (cité U sociale, hôpitaux, expulsion des roms, etc).
Nous appelons l’ensemble des étudiants, personnels, citoyens de Nanterre à rejoindre le mouvement de lutte, à s’informer et discuter lors d’un banquet mercredi 3 décembre, 12h30 sur l’université de Nanterre, à participer à la prochaine assemblée générale le mardi 9 décembre à Nanterre 12h30, ainsi qu’à la manifestation en soutien aux inculpés et aux victimes des répressions policières mercredi 3 décembre à 18h30 à St Michel.