Aurillac 2017 : Appel à témoignages

En août 2016, les participant.e.s du festival d’art de rue d’Aurillac ont pu constater une augmentation de la présence policière, absurdement justifiée par l’« état d’urgence ». L’édition 2017 a été le théâtre d’une surveillance policière moins agressive mais tout aussi pesante.
Nous proposons à celleux qui le souhaitent de témoigner là-dessus et ce, qu’elles aient constaté des agressions verbales ou physiques.

En août 2016, les participant.e.s du festival d’art de rue d’Aurillac ont pu constater une augmentation de la présence policière, absurdement justifiée par l’« état d’urgence ». Pour entrer dans le centre-ville, il fallait subir des fouilles de sac voire au corps, et il était interdit d’avoir des objets en verre ou de l’alcool, alors même que des boissons alcoolisées étaient vendues partout dans l’enceinte du festival. Suite à ces mesures et à un certain nombre de provocations, une manif a éclaté, qui a conduit à plusieurs gardes à vue.
 Plus récemment, l’édition 2017 a été le théâtre d’une surveillance policière moins agressive mais tout aussi pesante. La Compagnie Jolie Môme, traditionnellement impliquée dans la contestation de ce type de mesures, a finalement annulé ses représentations. L’idée de manifester a de nouveau circulé mais n’a pas pu se concrétiser, alors que les provocations n’ont pas cessé de la part des flics, causant de nouvelles gardes à vue.
 

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