Après Nice

Neuf mois d’état d’urgence. Neuf mois de perquisitions, d’interdictions de manifester, de restrictions de libertés. 5 000 policier.e.s et gendarmes recruté.e.s, 2 500 postes supplémentaires pour la justice et sa sinistre administration pénitentiaire. 736 millions d’euros dépensés, au point où l’Union Européenne accepte d’assouplir ses règles concernant le déficit budgétaire de la France pour la soutenir dans sa lutte contre le terrorisme.

« Nice. 1 257 caméras de vidéosurveillance. 365 policier.e.s municipaux et municipales (à titre de comparaison, Toulouse compte 134 caméras et 340 policier.e.s) équipé.e.s d’un système de géolocalisation par radio, de gyropodes, d’armes de quatrième catégorie, de Flash-Ball, d’armes blanches, de Tasers. La « ville la plus surveillée de France » .

14 juillet 2016. Un homme seul, armé d’un pistolet et d’un camion de 19 tonnes, ôte la vie à 84 personnes et en blesse 200 autres sur la Promenade des Anglais. Mohamed Lahouaiej Bouhlel était inconnu des services de renseignement.

Dans la foulée, François Hollande annonçait la prolongation de son État d’urgence, dont l’inutilité venait d’être démontrée.

La conclusion s’impose d’elle-même. Nous n’échangeons pas nos libertés contre plus de sécurité. Nous les échangeons contre du vent. »

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Mots-clefs : islamisme - salafisme

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