300 manifestants devant la prison de Fleury-Mérogis après le décès d’un détenu

Trois cent personnes se sont rassemblés devant la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) ce dimanche 2 février. Des proches qui réclament la vérité sur les conditions qui ont provoqué la mort (plus exactement en état de mort cérébrale) de Deniz, incarcéré quelques jours avant.

Malgré l’aspect confus de cette dépêche du Parisien, il nous a paru nécessaire de la relayer car il est quand même relativement rare et important qu’autant de personnes se réunissent pour protester devant une prison.

« Il n’a pas pu se suicider », assurent les manifestants. Environ 300 personnes, de toutes les générations, adolescents, jeunes adultes, hommes et femmes d’âge mûr, venues de Sénart et de Melun, en Seine-et-Marne, se sont massées devant la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, en Essonne, ce dimanche en fin d’après-midi.

Selon les manifestants, ce détenu aurait tenté de se prendre dans sa cellule mardi dernier. Il se trouverait maintenant en état de mort cérébrale dans un hôpital à Antony (Hauts-de-Seine). « Ça semble tout à fait improbable, juge Tacim, un proche de Deniz. Il a déjà fait de la prison, il sait ce que c’est. Et même si c’est le cas, pourquoi ne l’a-t-on pas surveillé ou envoyé chez un médecin avant ? »

Le jeune homme aurait été interpellé vendredi 24 janvier à Vert-Saint-Denis, en Seine-et-Marne, où il a grandi avant de partir vivre avec ses parents à Moissy-Cramayel. En liberté conditionnelle, il avait reçu l’interdiction de se rendre dans la commune et a donc été placé en détention provisoire dans la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.

lu sur le Parisien.

Localisation : Fleury-Mérogis

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