2008-2016 : dévoilements réels et voilements spectaculaires du capitalisme en crise

Analyse critique, appuyée sur Lukàcs, Debord et Marx, de la crise qui touche le capitalisme depuis 2008. Critique des « critiques » tronquées d’un capitalisme simplement « financier », qui viseront la restauration fantasmée d’un « capitalisme à visage humain », et qui tendent à devenir antisémites, dans le pire des cas. Tentative de déterminer le sens profond des luttes révolutionnaires dans un tel contexte de crise.

Debord est un héritier de Lukàcs, et sa critique d’un capitalisme spectaculaire, c’est-à-dire totalitaire, ne fait que développer une certaine logique que Lukàcs avait déjà appréhendée en 1923, lorsqu’il décrivit et critiqua la « réification ».

Partir de Lukàcs pour analyser les phénomènes réels et spectaculaires, dans un esprit marxien et debordien, relatifs à la crise récente du capitalisme mondial, me paraît donc approprié.

Lukàcs, donc, dans son chapitre d’Histoire et conscience de classe consacré à la réification et à la conscience du prolétariat, souligne que le problème méthodologique de l’économie consiste en la dissolution des formes fétichistes et réifiées en processus qui se déroulent entre hommes et s’objectivent en relations interhumaines concrètes, c’est-à-dire en la déduction des formes fétichistes à partir des formes humaines et primaires de relation.

Lire la suite sur Le pressoir

Mots-clefs : crise | anticapitalisme

À lire également...