Analyse et réflexion

Contrôle social

Quiet Riot - Contre l’obligation de scolariser les enfants

En France, l’école n’a jamais été obligatoire, seule l’instruction l’est. Des enfants peuvent donc grandir en dehors des murs de l’école et vivre une vie de liberté. Pour l’instant. Car E. Macron a annoncé le 2 octobre dernier sa volonté d’obliger tous les enfants de France à aller à l’école, dès 3 ans. La proposition de loi doit être présentée le 9 décembre au conseil des ministres. En régime capitaliste, la scolarisation forcée est un colonialisme de l’enfance. Un texte de Quiet Riot.

Contrôle social

Paris : quelle liberté ?

De nouveaux rassemblements et « marches des libertés » se sont déroulés samedi 28 novembre un peu partout contre la proposition de loi « sécurité globale ». Dans la capitale, la manifestation était à l’initiative du collectif « Stop loi sécurité globale », composé de syndicats de journalistes, d’ONG droitsdelhommistes et autres crapules politiciennes. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu, au grand dam des organisateurs. Texte initialement publié sur sansnom.

Contrôle social

Crise du coronavirus : le capitalisme tue. Éradiquons-le !

Deux mois de confinement. Notre patience est à bout et la colère envers ce système s'en mêle. Travailleuses, chômeurs, galériennes et exploités, nous n'avons pas chômé pendant ces mois d'assignation à résidence généralisée. Nous avons compris que le capitalisme tue plus que le virus, que sous prétexte d'état d'urgence sanitaire des mesures autoritaires et procapitalistes sont là pour nous exploiter davantage et tenter de nous faire courber l'échine. Mais comme pendant les mois de lutte Gilets jaunes, nous ne lâcherons rien. Des solidarités sont possibles et nécessaires, notre rage prendra de nouvelles formes de lutte et nous ferons tout pour ne pas revenir à la « normalité » d'avant.

Contrôle social

Dénégation et radicalité : une hypothèse ou quand le Chat Botté réduit l’ogre en souris...

Chaque événement démesuré voit naître ses détracteurs et ses réducteurs. Ils considèrent (comme le Chat Botté de la fable qui mange l’ogre après l’avoir réduit en souris) que réduire la représentation de ce qu’il se passe pour le mettre à sa portée serait en mesure de donner les moyens de triompher sur ce qui terrifierait, si toutefois on le regardait dans toutes ses dimensions. Ce triomphe obtenu au nom de la peur condamne à l’impuissance et la pandémie de Covid-19 qui est en train de se répandre sur la planète ne fait pas exception à la règle. Elle aussi a ses réducteurs et ses détracteurs. Pourtant il y a bien des choses à redire, à contester, à attaquer face à ce qui se passe, ne serait-ce que l’État et le capitalisme. Mais L’Histoire pousse parfois les adeptes de la perplexité dans le grand bain, et les salariés contraints de continuer à travailler avec le virus comme les émeutiers de la faim ou les révoltés de l’enfermement n’ont pas besoin de dénier la réalité du virus ou de réduire la pandémie à une taille moins effrayante pour se révolter et lutter à la fois contre le virus et contre les modalités de sa gestion par le pouvoir.

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